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I N T R O D U C T I O N ::::::::::::
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| указ |
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Selon la constitution de la Fédération de Russie
de 1993, les
ukases
* sont
des décrets présidentiels. Les zoukases figurent
la loi, mais ne
peuvent pas modifier l'application de lois existantes et
peuvent être abrogés par une loi
à l'Assemblée
Fédérale ..." |
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ne
pas confondre avec :
zooker |
Zouker / zoukage : Le zoukeur est un musicien(ne) ou un adepte
pratiquant du Zouk.
A l'origine : chanteur ou danseuse, danseur ou chanteuse,
afro-caribéen(e)s momentanément sans
préoccupation matérielle, en deça de
la politique (volontairement, donc) ; attitude par contraste avec le Reggae-Dub
(à vocation transcendentale), qui agrandit la
conscience au delà même de la politique ... (ex: "Nous zoukâmes jusqu'à une heure avancée de la nuit"). |
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Ainsi lorsque le Che, nommé "Procureur Suprême" de la prison de la forteresse de la Cabaña, venait assister aux exécutions en fumant le cigare ... certains y voient sans surprise une marque de sadisme dans un comportement d'illuminé ; d'autres remarquent comme "une visite de courtoisie" inattendue ... (A moins de constater, en bonne et due forme un moyen d'assumer, personnellement, sa responsabilité au sein de la nouvelle collectivité). Si "l'innommable" résidait éventuellement dans le procédé, il ne peut pas plus s'appliquer au juge qu'à l'accusé (en procès). Seul le bourreau habituellement ne peut être nommé.
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"TANT BIEN QUE MAL ..." C'est entendu, Che Guevara n'était pas un modéré. Il ignorait tout de cette merveilleuse prudence, que l'on connaît en Europe, quand, à l'approche de l'hiver, un obscur sentiment de perdre peu à peu la vue se glisse subrepticement dans l'inconscience collective, au fur et à mesure que le soleil freine sa course et que les jours diminuent ... Dans les salons mondains
(autrement dit dans le monde de l'édition et
du journalisme, mais surtout, aujourd'hui, beaucoup sur internet : la
mondanité a toujours su apprécier l'efficience de
la virtualité) on parle, depuis peu
sans ambages, de démonstrations de férocité
de la part du Che. On n'a pas idée de la rudesse qui a pu régner dans ces contrées depuis l'arrivée des conquistadores, si on n'a pas vu un film de Peckimpah (Pat Garett & Billy the Kid n'étant pas le plus gore ...) ou si l'on n'a pas lu un livre de Georges Arnaud (Le Salaire de la Peur n'étant pas son oeuvre la plus significative ...) Attention : nous ne prétendons pas que la barbarie est le quotidien généralisé en de tels pays, mais le fait est que leur exotisme désolé a ouvert la porte à de faciles débordements anti-civilisationnels, comme à des dérapages bien loin du droit minimum garanti à n'importe quel citoyen (cf. les fameuses "zones de non-droit", même si les outlaws, ou les anciens nazis, qui s'y rendaient, avaient tout intérêt à s'y faire un peu oublier ...)
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* Dans certains cas on a même oublié qui était l'occupant de qui ... Batista était un
despote, pas un benefactor. Ex: Dans le culte, français, de la personnalité de Guy Môquet, imposé en grandes pompes en 2007 (propagation assumée, propagande donc, détaillée même, de l'école jusque dans les stades de rugby - aux vestiaires, pas dans les tribunes, "il faut mesure garder" tout de même ...) on omet de se souvenir qu'il s'agissait de la lutte d'un communisme clandestin, contre son gouvernement officiel . Bel exemple (!) (N.B. Pourtant
l'écart entre le plus riche et le plus pauvre
n'était alors que de 10, comme
préconisé par les pionniers du capitalisme, quand
il est maintenant aux alentours de 600. Voici ce qu'aurait pu dire le jeune Môquet, à l'instar de l'exemple du Che-star : "Ce que je souhaite de tout mon coeur, c'est que ma vie serve à quelque chose" (évocation plus cool -comme dirait Miles Davis-, que celle de sa mort)
Voilà ce qui aurait du servir de support pour un clip ! (ou pour faire des lectures publiques) |
On a un peu oublié l'âpreté
de la Résistance, là-bas comme ailleurs ... On ne
s'imagine pas la douleur psychique, la confusion mentale, quand un
peuple contredit ses fondamentaux
(judéo-chrétien, ou mulsuman d'avant l'islamisme
: "tu ne tueras point" etc.) pour
s'entredéchirer ... Ce faisant on perpétue l'a-culturation (c'est-à-dire la déculturation, aux antipodes de "l'acculturation" qui consiste en une assimilation volontariste de(s) culture(s) rencontrée(s), dans une optique sociale de pérennité / tandis que "l'intégration" traduit un abandon de sa culture pour une assimilation passive accélérée, dans un but plus économique que social) induite par les morbides guerres "civiles".* Cruel relativisme que celui de la diplomatie, qui veut que la civilité, non contente de s'importer via les manuels des prédécesseurs, s'adapte tant bien que mal, par dépit de ne pas être universelle, en devenant un critère existentiel sensé s'appliquer aux êtres que l'on fréquente ... -pause-
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Activités de plein air ...
Sa (courte) vie durant, Guevara Ernesto fut un farouche adversaire de la technocratie naissante, de la bureaucratie finissante .... Pré-cyberévolutionnaire, il fonctionnait
davantage à l'empathie ... - fig.1 ... alias "le Che"- L'image de Che Guevara est l'occasion de se poser des questions sur la propagande, et la désinfomation. Sur la nature de l'information ; comme sur le transfert des valeurs ; et le parcours des sensations.
Sur la différence entre affect (plaisir, douleur), et sentiment.
Objectif prioritaire avant l'hypothétique "Grand Soir", nécessaire avant les éventuels "matins qui chantent" : se pourvoir contre l'aliénation. "Juguler le Grand Portnawak." Réenchanter le monde ! |
Par ailleurs, avant de rejoindre la
caravane des
aficionados de l'histoire du Che et de ses compañeros,
il nous semble préférable d'annoncer tout de go
la couleur : et, contrairement à ce que l'on pourrait
croire, il ne s'agira pas spécialement du rouge ... Dans une optique mono-obsessionnelle de lutte des
classes, ou de conflit entre désinformations mutuelles (schématisation
"psycho-rigide" usuelle, gravée dans le marbre cathodique),
vision où le monde, et même ses habitants,
seraient forcément soit "capitalistes"
(voire actionnaires, de
préférence) soit "communistes"
(comme coupés du marché mondial
et de la finance en général), on a un
peu de mal à classifié le tropisme du Che, qui,
lui, est transversal (de bas en haut, Nord/Sud).
Very Representative Person "high-class", par excellence (le haut de gamme du représentant, c'est quand on a sa tête mise à prix ...) mais éternel "outsider" (clandestin en perpétuelle représentation), il ne nous parait pas complètement fantaisiste d'affirmer que son idéal avait des parentés avec le libéralisme (pris dans son sens initial, d'émancipateur pour l'individu). Considérant que les U.S.A. ont sponsorisé l'action des guerilleros à une certaine époque, cela pourrait paraître logique, si ce n'est que l'idéal dont il est question outrepasse les notions anarcho-affairistes coutumières à la "droite" contemporaine, et donc se situerait plutôt à "gauche", ("à gauche toute !" ... c'est-à-dire "carrément à l'ouest" ) "SOYEZ REALISTE : DEMANDEZ L'IMPOSSIBLE." (slogan de mai 68) ("Soyons réalistes, exigeons l'impossible" Ernesto Che Guevara) Un beatnik, fondamentalement. Apparemment ni au Nord, ni au Sud, ni sur "l'axe du mal" bushien, ni sur l'autoroute de la bienpensance, son idéalisme posthume se love dans l'activisme compassionnel. Du fond de notre urban jungle, nous
pensons également que les réducteurs
de têtes ont assez sévi, que les
médias s'enrayent, et qu'il est improbable de se faire une
vision satisfaisante du monde et de ses habitants, si on s'en tient
à un tel clivage bipolarisé. Les pôles ne
recouvrent pas tout le globe, c'est même plutôt le
contraire depuis quelques temps ! :-( On conviendra alors que le portrait d'Ernesto Guevara qui suit, ne peut rien devoir à une quelconque idéologie existante (qui ne serait pas improvisée). Ce serait
même l'occasion d'analyser tout process de propagande, en général,
d'où qu'il vienne. Quitte à en décevoir
certains et à en agacer quelques autres, les
éloges que permet la figure emblématique du Che
se situeront donc dans un registre où l'humanité
a encore droit de citée. Tout en restant non seulement non-violents, mais pacifistes,
il faut savoir tirer les leçons des échecs. Ernesto Guevara aurait 79 ans aujourd'hui... N'oublions pas deux choses : Premièrement que la Terre tournait avant que Marx n'achète un stylo et du papier ; et ensuite que le vingt et unième siècle est déjà commencé ! |
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Pr.Fox
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