AVERTISSEMENT (ou "révélation" ?) : | |||||||||||
postulat : Ce qui n'a pas de prix, ne pourra pas être dévalué. Jamais ! (Comme
avec un chewing-gum collé par dessous le bureau : preuve qu'il y a bien une vie
après l'usage ...)
En cet automne 2007, au moment de célébrer les 40 ans de la disparition de Che Guevara, on assiste à une campagne de dénigrement bien orchestrée (livres tous prêts à publier, copiés/collés studieux sur internet etc. etc.) afin de ternir sa mémoire. Comment
ne pas comprendre, que la salissure fait tache d'huile, et que c'est
notre mémoire à tous qui s'en trouve
fragmentée, si proche du désaveu que le
"plantage" semble imminent ... Comment ne pas réaliser que
lorsque l'horloge se bloque, c'est à tout le monde de rendre
la main ... Une avalanche de "révélations" est portée à charge contre le Che. Mais pourquoi, s'il fut si antipathique, ne l'apprend-t-on que maintenant ? Pourquoi ces détails morbides ne sortent que si tardivement ? Alain
Minc, ce Grand Manitou de la Presse, répond que c'est parce
que jusqu'à maintenant, "on n'était pas
prêt à l'entendre" ... Mais dès lors que les groupes de presse sont sérieusement centralisés par des gens néoqualifiés pour leur orientation néolibérale, et que les télévisions sont, (plutôt plus que moins), mondialement tenues par des pouvoirs convaincus et convaincants, le désir suave de casser le mythe une fois pour toute a pris de l'ampleur, et l'on tente ce coup de poker allègrement. Un moyen de tester son influence, ou un brusque geste d'exaspération irréfléchie ? On accuse le gouvernement Cubain d'avoir coûté trop cher à l'Union Soviétique (l'équivalent de plusieurs plans Marshall). Depuis quand se préoccupe-t-on dans les cénacles capitalisto-capitalistes des finances du "regretté" bloc des soviets ? Ne ferait-on pas mieux plutôt de s'indigner que l'aide des américains au redressement de l'Europe post-guerre mondiale fut si chichement dispatchée (toute proportion gardée, ce qui est pire . Gabegie ou pingrerie, décidément ces doctrines manquent de mesure !). Là,
on accuse le Che de fumer le cigare tout en étant
instigateur d'exécutions sommaires. Rendez-vous compte : le
cigare ! (symbole capitaliste s'il en est ... quelle
surenchère dans l'horreur ! Quelle perversion, dans la
bouche d'un marxiste !) Auparavant on le critiquait sur ses capacités militaires (puisqu'il avait été réformé à cause de son asthme ; et puisqu'il n'obtint pas de réussites au Congo) ... Et maintenant on prétend qu'il a fait trop de zèle (à Cuba) ... La curée orchestrée pour l'anniversaire de la disparition de Che Guevara, préfigure celle qui se prépare contre el Lider Maximo, maintenant que l'on sait que sa santé est vacillante. Et on
aurait presque trop de munitions pour pervertir la mémoire
du Che ! * (Tactique usuelle chez ceux qu'on appelle communément "la droite" : s'en prendre directement aux personnes, plutôt que de s'exposer sur le terrain des idées. Avec, autant que possible, un temps de réponse proche de 0 : un temps de parole chez les contradicteurs le plus limité possible). Mais comment faire taire le bruit des canons ? Par le son d'un tambour ... "Quand on a que l'amour" ! Voilà comme une bonne définition de la propagande : de la politique de couloir, des rendus services (secrets), du clientélisme et de la discrimination, en lieu et place de ce qui caractérise sensément la démocratie. "Je ne suis pas d'accord avec vous, mais je serais prêt à me sacrifier pour que vous puissiez le dire" (Voltaire)
(Auparavant on sous-estimait encore la force des médias édifiants, et le pouvoir de l'imagerie - vecteur de propagande par excellence, avant qu'on n'utilise à cette fin, depuis que l'image s'est animée, le récit : mêlant fiction et réalité dans un trouble obsessionnel, il ne cherche pas à convaincre, il emporte dans la farandole ... On ne considère plus les masses comme incultes, ou inaptes à choisir les topics de leur attention, non, on se contente de les quantifier : plus besoin de considération). La prégnance de l'imagerie s'auto-glorifie, c'est son narcissisme qui limite tant sa portée habituellement. Quand on ne sait plus fabriquer des héros, on se contente d'en faire la réclame. Tout en dénigrant les aventuriers, qui pourraient faire, de l'ombre - leur maquis protégé ... On préfère bien garder son pré-carré. Pourtant, un mythe ne se contredit pas. Il ne se dégonfle pas comme un zeppelin ... La seule façon de circonscrire ses sauts de puces frénétiques, c'est de lui opposer un mythe encore plus fort. C'est de combler l'ornière où s'agite l'imaginaire moribond. C'est de s'offrir le privilège de constater que l'heure est venue ... Que le chemin continue. Autrement, mieux vaut rester à la maison.
Bévue (par le petit bout de la lorgnette) Les forces impérialistes (pour ne pas dire militaires), par excès de zèle dans leur hargne vengeresse, commirent une double erreur à l' égard du comandante : d'abord en l'assassinant plutôt que de vaincre ces activistes en les combattant, sur leur terrain. A
la place de leur jeu de rôles piloté par la C.I.A., ils
auraient mieux fait d'organiser de vrais jeux, une grande kermesse,
une tombola, peut-être ... (La foire n'empêche pas de
"donner du pain" [ou des gaufres, c'est comme on veut ...],
en plus des jeux, mais cette gestuelle a peut être acquis, depuis
les romains, une valeur trop symbolique pour être opérationnelle
avec les contrevenants, trop à l'inverse de l'option sécuritaire
au 1er degré : celle de la force virile sans partage. Avec en
prime, à l'arrivée comme au départ, son pendant
émasculé : le procédural, tatillon bien qu'approximatif,
l'instrumentalisation incontournable. En
laissant sur le champ de bataille, au regard des photographes et des
populations, un guerrier courageux dont la droiture présumée
et l'idéalisme attesté allaient devenir une interrogation
souterraine, s'amplifiant jusqu'au mythe, fut la première véritable
bévue ; la deuxième façon d'offrir les rameaux
pour se faire flageller fut de cacher le corps pendant trente années,
durant lesquelles la ressemblance avec le récit christique
ne pouvait que se structurer ... Cf. Le corps disparu du tombeau,
l'archange devant la pierre etc.
"L'enfer est pavé de bonnes intentions" (comme disait l'un des thuriféraires de Che Guevara : J-P. Sartre)
Paranoïa craintive (=>persuasion) et mégalomanie narcissique (=>dissuasion) sont les piliers vermoulus de l'idéologie, rapidement fanatique.
Convaincre (plutôt que de broyer) consiste 1/ à enseigner (faire com-prendre) 2/ à partager l'indicible (le groove) par empathie (impossible autrement). La conviction ne saurait se substituer à la foi : l'espoir, l'enthousiasme (étymologiquement = transport divin, rappelons le), l'édification introspective, la structuration etc. nécessitent d'intégrer l'aléatoire, de saupoudrer d'un soupçon d'improvisation, d'être "tout-terrain", efficient dans l'indéfini, sans l'imprécation d'un ultimatum, sans logique apparente. De la même façon que le prosélytisme commence par la requête d'une prise de position pour ou contre la doctrine sacralisée, s'interroger les uns les autres sur l'appartenance au régime des "croyants", c'est d'emblée acculer l'autre à se convertir à lui-même (ou à notre propre maya, notre hypnose personnelle, cela va sans dire) afin qu'il soit habilité à trancher (dans le vide du sujet), à adopter un point de vue là où il n'y a pas de panorama ... Alors ?
Combattants de l'Impossible Quoi qu'ait pu incarner Che Guevara, il personnalise pour des millions de personnes une chose simple : le rêve d'un monde juste. (Pas forcément équitable, nivellé, mais cohérent dans sa (bio)diversité !) Et il symbolise le rêve (celui-ci ou un autre, suffisamment prégnant, convenablement formulé, afin d'être partageable), ça n'a pas de prix ! Or on sait que ce qui n'a pas de prix ne saurait être dévalué ... (Les militants écologistes devraient méditer cette évidence ... Les "partisant(e)s", pas les chercheurs ou les savants, ou les partisan(e)s ... qui eux, savent bien que la vie n'a pas de prix !) Ils seraient avisés, les eco-spéculateurs, de se rendre compte que de la même façon que d'autre jouent à "qui perd gagne", ils jouent là à."qui gagne, perd" ... L'utopie d'aujourd'hui c'est le réel de demain (comme l'affirmait Victor Hugo : " La réalité d'aujourd'hui ce sont les utopies d'hier"). Mais la tentative de raturer quand on ne peut bailloner : ce n'est même pas utopique, il s'agit de pure vanité, d'une revanche médiocratique, stérile, comme toute les vengeances.
Une fois la peine de mort rétablie, je ne vois pas ce qu'on pourrait inventer de pire ... Ou plutôt je ne le vois que trop bien : on s'improvise iconoclaste, et l'on voudrait mettre l'icône à la poubelle. Mais c'est une tache insurmontable que de vouloir neutraliser tout ce que représente le Che, en particulier par la déclinaison, qui laisse rêveur (onirique donc), de cette photo prise par Alberto Korda. La mémoire ne se commande pas. (Surtout lorsqu'elle est collective : nous ne sommes plus dans le registre de l'opinion, publique, mais dans celui de l'émotion, autonome). La monstruosité, reléguée dans l'inconscient depuis Freud, ne souffre aucun compromis : idéalement, la conscience est "condamnée" à la plaisance ... Ainsi,
le peuple ébahi a pu assister à "un combat
à mort" (comme le répétait le Che)
entre David et Goliath, où
l'un et l'autre rivalisèrent, tant de vanité
idéologique que d'approximation empirique.
- E l " B a r b u d o" - Et puis les pouvoirs communistes (Mao etc) n'ont pas eu la triste exclusivité de provoquer la mort de victimes trop nombreuses (dans une proportion inestimable, bien que scrupuleusement estimée, des prisonniers qui ont atteint la date de péremption (lorsqu'ils sont morts dans leur dernier décor). Comme si seule la mort certifiait l'infamie. Des famines frappent encore des innocents. Pourtant. On s'édifient d'après les fuyards de Cuba (dans un brusque retournement politiquement affiché à droite de compassion pour les immigrés, souvent des riches, ceux d'avant le castrisme, ou d'avant le blocus américain ...), tout en faisant peu de cas de ceux qui périssent à la minute même d'hypo-hydratation pour des raisons strictement, implacablement, économiques (leurs bourreaux opèrent avec constance, sans même prendre le masque de raisons idéologiques) ...
Un BHL, par exemple, qui prétend prendre systématiquement la défense de celui ou celle qui est poursuivi par la meute, pourtant tire lui aussi sur l'ambulance, comme les autres intellectuels un peu saugrenus qui rallient les forces du Portnawak. Le titre de son livre, ("Ce grand cadavre à la renverse" : quelle image subtilement abstraite !) prétextant une analyse de la gauche post-électorale française de 2007, évoque curieusement, en cette période commémorative, les images conçues pour affirmer la défaite de la guérilla en Bolivie, et la tentative de renversement des vapeurs dans l'essor du mythe suspecté. Dans
un même ordre d'idée : on ne peut que trouver suspect cet
acharnement à déstabiliser José Bové,
dont le nom est systématiquement associé à Tariq
Ramadan (comme si l'opportuniste récupération du nom d'un
moment fort de la religion qu'est l'Islam, nécessitait de plus
de considération encore, plus de publicité mécaniquement,
grâce à cet amalgame avec la paysannerie laïque !)
Sait-on avec quelle sauvagerie certains "marrons" rectifièrent parfois l'injustice de leur asservissement, en rompant avec l'esclavage des nègres, après avoir pris le maquis ? Non, on l'ignore majoritairement. Et l'on a raison. Non
seulement le passif est peu significatif, mais ce qui importe n'est
pas le baromètre de la Loi du Talion, en la circonstance. Mais
la prise de conscience que le marché avait dénaturé
une pratique ancestrale : l'esclavage antique devenant
un crime contre l'humanité, par le transit nouveau qu'offrait
la navigation à voiles. La révolution sandiniste a eu des effets positifs indéniables, les paysans et leur famille, les saisonniers itinérants, peuvent petit à petit acquérir des terres bien à eux. (Aujourd'hui encore, grâce à un français installé au Nicaragua, en particulier ; comme on pouvait le voir dans cette émission du service public qui se termine par l'intervention de son ours de présentateur envoyant balader les spectateurs, en leur disant "bon vent !" Oui, qui les envoie systématiquement se faire voir ! (D'ailleurs c'est ça qui serait une révolution : que chacun soit enfin digne d'aller se faire voir, de figurer "dans le poste" ! ;-) Ce
ne sont pas les élites ("pipole") qui fascinent les
"masses", mais les médias, forts de leur immanence,
qui fascinent les people (qui sont "leurs obligés")...
Les autres, exclus du manège, scotchés du mauvais côté
de l'écran, restant dans la simple sidération, attentifs
et captifs. :-D [ immanence : état d'une cause qui agit sur elle-même : sorte de fatalité, quoi ! Tu l'crois, ça ?]
Même si tout n'est pas parfait : au moins certains auront essayé ! Attitude que l'on ne peut que souhaiter plus récurrente, à l'aube de grandes perturbations sanitaires et environnementales.
|
|||||||||||
Provocateur (cf. Wikipédia) : |
|
Le Che ponctuait souvent de remarques humoristiques et provocatrices ses déclarations ou conversations y compris officielles. Ainsi, en tant que ministre de l'Industrie, il termina une de ses lettres (adressée à un psychiatre ayant édité une revue médicale spécialisée en deux fois plus d'exemplaires qu'il n'y avait de médecins à Cuba, alors que le papier manquait cruellement) par la phrase : « La revue est bien, le tirage intolérable. Crois-moi, parce que les fous disent toujours la vérité. » |
|
photo ci-dessous : no comment. ©Rimage2007 ("cyberbalbutiement") |
LE CHE : icône, non pas communiste, mais !
Les faits : extraits de la page du Che sur Wikipédia, relatifs à l'implication de son caractère dans la polémique : |
Exemplaire et arrogant : Le Che était
obsédé par le fait de montrer l'exemple en tout point
pour lui-même et pour ses hommes. Non seulement en se surpassant
physiquement comme il le faisait en luttant constamment contre son asthme
dans les jungles des différentes guérillas (et en fumant
le fameux havane), mais aussi en s'assignant lui-même les missions
les plus dangereuses (son groupe de guérilla à Cuba était
baptisé « peloton suicida » (commando suicide), les
travaux les plus durs et la discipline la plus sévère.
Il rejetait les privilèges, même les plus anodins, qui
auraient pu le favoriser vis-à-vis de ses hommes, et continua
de même lorsqu'il devint ministre. Impitoyable et humain, idéaliste et extrémiste Che Guevara était l'adepte de solutions extrêmes dans la défense de ses idées et pas seulement en théorie. Toujours au nom de l'exemple, il prit sur lui l'exécution sommaire de membres de la guérilla condamnés pour trahison par les guérilleros. Fidel Castro lui confia le commandement du tribunal révolutionnaire de la Cabana chargé de juger les responsables du régime de Batista car il savait que Guevara ne montrerait aucune clémence, la sentence de ceux condamnés pour exactions ou tortures était presque toujours la mort. Castro louait même « sa qualité d'agressivité excessive ». Pour le Che, sa conduite
était dictée par la révolution mondiale
qui était une véritable "lutte à mort"
entre les révolutionnaires et l'impérialisme, et il s'en
justifia officiellement. |
Communiste et électron libre : Bien que fervent marxiste, Che Guevara défendait la particularité de ses idées et leur application contre Fidel et Raúl Castro ce qui valut de nombreuses disputes. Il était contre l'alignement au bloc soviétique, contre la bureaucratie naissante à Cuba (mais pour la centralisation), contre le gaspillage, contre l'exploitation du tiers-monde et contre les privilèges (voir la pensée de Che Guevara). Il employait un ton et un discours franc et direct mais dénué de toute diplomatie et de calcul politique. Ceci lui attira de nombreux partisans mais lui créa aussi de nombreux ennemis. Si à Cuba l'habileté politique de Fidel Castro permit de rattraper ce trait de caractère, ce fut une des causes de ses échecs au Congo et en Bolivie. |
Gouvernement révolutionnaire Pendant les 5 mois à ce poste il décide des arrestations et supervise les jugements qui ne durent souvent qu'une journée et signe les exécutions de 156 à 550 personnes selon les sources. Les accusés sont pour la plupart des officiels du régime de Batista: policiers, hommes politiques ou personnes influentes accusées d'avoir contribué à la répression à laquelle le régime s'était livré notamment en 1958 juste avant sa chute, des membres du « bureau de la répression des activités communistes » qui avait recourt à l'enlèvement, la torture et l'assassinat , ou des militaires accusés de crime de guerre, mais aussi des dissidents politiques. Selon certains témoignages de magistrats, de nombreux accusés sont en réalité condamnés avant leur procès publics par des décisions occultes transmises à Ernesto Guevara par Fidel Castro. Seuls les militaires et policiers sont condamnés à mort, les civils étant conduits devant un autre tribunal Selon un procureur qui travaillait avec Guevara pour ces accusations, les procédures étaient illégales car « les faits étaient jugés sans aucune considération pour les principes judiciaires généraux », « les éléments présentés par l'officier investigateur étaient considérés comme des preuves irréfutables », « il y avait des membres de familles de victimes du régime précédent parmi les jurés » et « Che Guevara était aussi président de la cour d'appel ». À l'inverse les médias, mêmes américains, soulignent que chaque accusé a droit à une défense équitable, à un avocat et des témoins, et que les procès sont publics. Malgré tout l'aumônier de la prison affirme que des dizaines d'innocents ont été exécutés. Ces exécutions inquiètent beaucoup les démocrates à Cuba et dans le monde. Fidel Castro en visite aux Etats-Unis demande alors une suspension des exécutions. Le Che n'est pas d'accord avec la mesure, prétextant que « le frein des conventions bourgeoises sur les droits de l'homme avait été la raison de la chute du régime d'Arbez au Guatemala » et que « les condamnations suivaient un jugement qui permettait la défense et portait la signature des responsables, à la différence des assassinats des dictatures latino-américaines qui n'avaient soulevé aucune protestations de la part de la presse ou du gouvernement des Etats-Unis, alors qu'ils avaient lieu après de terribles tortures, dans l'anonymat, et souvent sans que l'on retrouve les cadavres ». Le degré d'implication de Guevara qui a mis en oeuvre le quart de ces exécutions est toujours débattu. (cf. Wikipédia) |