diabolisé :    

C'est aussi à propos de cette période, quand il fut instrumentalisé dans le gouvernement Cubain pour la répression des tenants de l'ancien régime, que certains tentent de le "diaboliser" aujourd'hui (des décennies plus tard) ... (surtout à cause des "basses besognes", ingrates, propres à toute révolution) plutôt que de critiquer rationnellement les théories qu'il a portées (en étant partenaire du communisme soviétique pendant quelques années, puis en prenant la tengeante).

Notamment, Che Guevara fut nommé par Fidel Castro « procureur suprême » de la prison de la forteresse de la Cabaña pendant les 5 mois à ce poste il décide des arrestations et supervise les jugements.

L'aumônier de la prison affirmera que des innocents périrent.
Les journaux, même américains, pourtant parlèrent de procès, publics, avec avocat, jurés etc. (Comme quoi, une fois de plus, les journalistes ne vérifiaient peut être pas correctement leurs informations).

 

 

Il aura écrit lui-même* la fascination que procure le sang versé. Il aura décrit l'exaltation provoquée par le "baptème du feu" ...

Il assumait la violence révolutionnaire, stratégiquement pour conquérir, mais aussi (et surtout !?) pour effrayer : "en attendant une solution pacifique" (sic - et en français dans le texte !)

Mais il était plus à craindre pour les traîtres, que pour les prisonniers ennemis (qu'en tant que médecin il soignait parfois).

Tel Attila qui fit courrir le bruit "où Attila passe, l'herbe ne repousse plus" ... afin que les autochtone visités se rendent sans combattre !(Attila était très civilisé par rapport à la barbarie d'aujourd'hui un peu partout). Attila aimait voyager, en bonne compagnie, c'est tout ...

 

 

- Relativisons -

A la fin, le Che échoua dans l'application pratique de ses théories personnelles, tandis qu'il avait eu le vent en poupe dès lors qu'il obéissait à la praxis stalinienne ...

Toutefois, sur le plan du mental humain, et de l'accomplissement des processus malaxant sa sensibilité, on ne peut qu'être attentif à l'avis d'un connaisseur, qui a presque frôlé la folie.

Et l'on sera avisé, certainement, de ne pas négliger le travail d'un expérimentateur pragmatique, tirant sa sagesse de lectures ciblées, autant que de ses expériences (on ne peut plus engagées) ; de la même façon qu'on ne peut qu'être édifié par le positionnement public un explorateur des deux des versants cardinaux de la nature humaine.

Se méfier des contrefaçons : comme le prédicateur ou l'idéologue, qui ne connaissent ni le coût humain, par la passion, ni l'apport diabolique, atavique, résultants des horreurs de la guerre, ou des élans révolutionnaires, dans la chair comme dans l'âme de l'individu.

Le soldat reste protégé par sa fonction, "l'honneur est sauf" le plus souvent, et il est passablement anonyme également.
Le bourreau est toujours remplaçable.

On l'a vu, ceux qui tuent le plus, par chez nous, peuvent être des irresponsables au volant, ou des causeurs de "sinistrose" ... Rarement identifiés.

 

 

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