E X O D U S


 

au sommet 

 

Che Guevara parcourt le monde entier pendant 2 ans pour exposer ses théories (voire, un plan d'action ...) Toute la presse de l'époque n'a d'yeux que pour lui.

Il est presque autant sollicité que Fidel Castro l'est depuis plusieurs années (Fidel est salarié de l'URSS depuis le début) mais en restant plus à l'écart de la diplomatie et de ses arcanes plus ou moins explicites.

   

Après une année sous une fausse identité dans les pays de l'Est, lors qu'il part clandestinement porter la guérilla en Afrique (Congo : un échec militaire, pour des raisons multiples), puis en Amérique du Sud, il sent le vent tourner.

TRAHISONS :

Du maquis, il écrit à Fidel Castro des messages capables de mieux faire comprendre l'enjeu, aux populations laborieuses comme à leurs intellectuels. Mais non seulement le nouvel homme fort de Cuba attendra des mois pour réagir, trop tard, mais il ira jusqu‘à lire publiquement une lettre (qui ne devait être divulguée qu'en cas de décès : où Che Guevara expliquait qu'il coupait ses liens avec Cuba). Cette annonce dans les médias lui coupait la possibilité d'un retour sans gêne morale.

Ainsi aucune aide ne vint : ni médicale (le Che était asthmatique et sa réserve de médicaments n'était pas inépuisable, pour lui comme pour les combattants blessés au combat) ; ni militaire (plus que nulle : un appel à la délation permettait de signaler les positions de ce remake du fameux "commando suicide"...) ; ni médiatique. Silence radio.

"On n'est jamais trahis que par les siens" comme dit l'adage.

 

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